Jumelage entre le Couvent de Mar Elian (Syrie) et l'ensemble paroissial Cathédrale / La Couture (Le Mans)
"Je commence ma lettre par une première action de grâce au Seigneur pour la relation spirituelle qui nous lie à vous et à l’Eglise de France qui se tient auprès du peuple chrétien d’Orient ; ce peuple qui souffre et témoigne de sa foi avec une patience et une ferveur bien remarquables. Pour cette foi aussi nous remercions Dieu tous les jours car c’est bien également une grâce qui nous vient de lui." Extrait d'un courrier de Abbouna* J. M., notre contact à Mar Elian - septembre 2014 (*"Père" en araméen)
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Le jumelage
Nous avons jumelé notre ensemble paroissial avec la communauté monastique « Mar Elian » et la paroisse catholique de Quaryatayn qui lui est attachée. Ce jumelage, fondé sur une prière commune, permet de soutenir Mar Elian dans sa mission d’accueil de réfugiés et d’aide aux familles en difficulté. En effet, le Père J. M., supérieur de Mar Elian, nous a fait part des nombreuses familles sans ressources aidées par le monastère (nourriture, éducation..) et des arrivées massives de réfugiés. Notre jumelage s’exprime par la prière, en particulier par la messe qui est célébrée chaque 2° vendredi du mois à la Couture (18h30) à cette intention et en union avec Mar Elian. Deux propositions d’aide financière sont également faites pour la création d’un fonds d’entraide permettant l’instruction des enfants (en projet également, des parrainages d’étudiants) et le financement d’installations sanitaires indispensables. Plus d'infos ici. |
Quaryatayn
Deir Mar Elian el-Cheikh (le monastère de Saint Julien l’Ancien) est situé dans la petite ville de Quaryatayn, dans le désert syrien, à équidistance entre Damas, Homs et Palmyre. Comme de nombreuses villes syriennes, Quaryatayn est très certainement habité depuis près de 5000 ans. Elle apparait dans la Bible au moins deux fois sous son ancien nom «Haçar-Einôn», Village des Sources. Il y est question de Quaryatayn comme frontière nord de Canaan, pays des fils d’Israël. Durant l’antiquité, au cœur de l’oasis alimentant des vignes entourées de grenadiers et de figuiers jaillissait plus de vingt sources, trésors du désert. Ainsi, encore aujourd’hui, en surplomb de la source principale se dresse un tell archéologique. Les restes d’un temple de style Palmyrénien, encore visibles à son sommet, daterait du IIème siècle. Sur l’une des routes commerciales entre la Mésopotamie et la Méditerranée, Quaryatayn fut jadis une oasis prospère et une halte incontournable pour les caravanes traversant le désert entre les différents royaumes de la région.
Deir (couvent de) Mar Elian
Abandonné au 18ème siècle, le Monastère reste cependant un lieu de prières et de dévotions, autant pour les chrétiens que pour les musulmans qui viennent y chercher l’intercession du Saint pour une guérison miraculeuse. En l’an 2000, le monastère est confié à la communauté monastique de Deir Mar Musa.
Le Père J. M., moine à Deir Mar Musa depuis 1991, est donc appelé comme prêtre de la petite église syriaque catholique de Quaryatayn (320 paroissiens). Depuis, le Père J. M. et le comité de la paroisse travaillent au développement des activités agricoles, culturelles et éco-touristiques du monastère et de la ville de Quaryatayn. Aujourd'hui, c'est lui qui coordonne toutes les aides apportées aux habitants et réfugiés qui affluent dans la région.
Deir Mar Elian el-Cheikh (le monastère de Saint Julien l’Ancien) est situé dans la petite ville de Quaryatayn, dans le désert syrien, à équidistance entre Damas, Homs et Palmyre. Comme de nombreuses villes syriennes, Quaryatayn est très certainement habité depuis près de 5000 ans. Elle apparait dans la Bible au moins deux fois sous son ancien nom «Haçar-Einôn», Village des Sources. Il y est question de Quaryatayn comme frontière nord de Canaan, pays des fils d’Israël. Durant l’antiquité, au cœur de l’oasis alimentant des vignes entourées de grenadiers et de figuiers jaillissait plus de vingt sources, trésors du désert. Ainsi, encore aujourd’hui, en surplomb de la source principale se dresse un tell archéologique. Les restes d’un temple de style Palmyrénien, encore visibles à son sommet, daterait du IIème siècle. Sur l’une des routes commerciales entre la Mésopotamie et la Méditerranée, Quaryatayn fut jadis une oasis prospère et une halte incontournable pour les caravanes traversant le désert entre les différents royaumes de la région.
Deir (couvent de) Mar Elian
Abandonné au 18ème siècle, le Monastère reste cependant un lieu de prières et de dévotions, autant pour les chrétiens que pour les musulmans qui viennent y chercher l’intercession du Saint pour une guérison miraculeuse. En l’an 2000, le monastère est confié à la communauté monastique de Deir Mar Musa.
Le Père J. M., moine à Deir Mar Musa depuis 1991, est donc appelé comme prêtre de la petite église syriaque catholique de Quaryatayn (320 paroissiens). Depuis, le Père J. M. et le comité de la paroisse travaillent au développement des activités agricoles, culturelles et éco-touristiques du monastère et de la ville de Quaryatayn. Aujourd'hui, c'est lui qui coordonne toutes les aides apportées aux habitants et réfugiés qui affluent dans la région.
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Leurs besoins
"A chaque fois que vous nous avez envoyé une somme d’argent, destinée à un usage bien déterminé, cela a contribué efficacement à sauver des personnes et des familles d’un désastre voire d’un détournement de trajectoire qui aurait pu être dramatique dans leur vie. Je pense tout particulièrement aux personnes malades, déplacées ou ayant des besoins bien spécifiques, notamment, les étudiants universitaires." Extrait d'un courrier de Abbouna* J. M., notre contact à Mar Elian - septembre 2014 (*"Père" en araméen) Reconstruction et équipements sanitaires dans les maisons, achat d'aliments de base, transports pour les enfants vers l'école, aides aux malades et personnes handicapées... Leurs besoins sont immenses! |
Leurs traditions liturgiques
Un exemple d'office: l’office des « Nahîré » (Flambeaux) Célébré entre le deuxième et troisième nocturne (lilyo) le soir du dimanche des Rameaux, c'est le prélude au drame de la rédemption. Deux thèmes à cet office: l’Eglise attend le passage de l’époux céleste, de la mort à la résurrection, pour entrer avec lui dans sa gloire, à l’instar des vierges sages; et l’Eglise se rend au « port du salut » que la Passion de l’Epoux lui ont ouvert. Premiers mots de l’introduction (slûto d-shurôyo) à cet office : « Rends-nous dignes, O Christ notre Dieu, de pénétrer dans le port de toute béatitude » •….puis on récite le psaume 51, miserere… L'autel chez les Syriaques Chez les Syriaques catholiques, l’autel est consacré par l’Evêque avec le saint chrême. Chez les maronites, c'est le Chorévêque qui consacre, tandis que chez les chaldéens, c'est le prêtre. Dans les autels syriens, il y a une pierre sacrée appelée « tablitha ». En dépit de son nom, elle est généralement en bois et se pose au milieu de l’autel. Le bois est choisi pour permettre au prêtre de la porter, par exemple, lors de ses voyages. Elle est consacrée et ointe préalablement par l’évêque avec le saint Chrême. |
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