Jumelage entre la paroisse Notre-Dame du Bonheur (Alep) et la paroisse de Sablé-sur-Sarthe
"Je ne trouve pas de mots pour exprimer ma gratitude pour ce don généreux qui met du baume sur nos blessures, et votre grand soutien dans notre situation désastreuse (surtout ces derniers jours). Par vos prières et votre soutien nous allons guérir et nous relever de nouveau pour continuer à témoigner de la bonne nouvelle et rester fiers et attachés à notre terre, qui est le lieu saint et la Pentecôte de la première Eglise (Antioche et Damas), la terre que Jésus et ses disciples ont traversée. Je renouvelle mes remerciements en restant toujours unis dans la prière. Ton Frère Michel, à Alep, la ville martyre le 11.07.2016."
Extrait de la lettre du Père Michel Kandalaft (curé de la paroisse de Notre-Dame du Bonheur) au Père Bruno Mézières (curé de la paroisse de Sablé-sur-Sarthe) du 11 juillet 2016
Extrait de la lettre du Père Michel Kandalaft (curé de la paroisse de Notre-Dame du Bonheur) au Père Bruno Mézières (curé de la paroisse de Sablé-sur-Sarthe) du 11 juillet 2016
Depuis janvier 2016, la paroisse de Sablé-sur-Sarthe a décidé d'apporter son soutien à la paroisse Notre-Dame du Bonheur à Alep. Une charte scellant ce jumelage a été signée lors d'une messe à l'intention des migrants.
Outre les dons financiers, la messe du vendredi (18h30) est célébrée à l'intention de la paroisse. Les subsides envoyés permettent d'aider les familles démunies (paiement loyer, eau, électricité, médicaments, nourriture, vêtements). |
La paroisse Notre-Dame du Bonheur
Cette paroisse est située dans le quartier pauvre au nord de la ville d'Alep. Elle compte 320 familles chrétiennes, 1867 personnes de tous les rites (arménien, chaldéen, maronite, syriaque...) et en majorité (80 %) grec melkite catholique dépendant du Mgr Jean Janbart, Métropolite d'Alep (Archevêque d’Alep). Le P. Michel Kandalaft s'occupe de cette paroisse. Il y avait plusieurs activités pastorales, culturelles, des groupes de jeunes (Scouts, JEC, JUC, JOC, La Légion de Marie, catéchisme...).
Le 29 mars 2013, le front de Nosra et l'Etat Islamique ont envahi le quartier, détruit l'église et le presbytère avec l'école. Les paroissiens ont tout quitté, ne gardant que leurs habits, et se sont réfugiés dans les centres d'accueil des couvents franciscains et carmélites, avec Caritas qui aide pour la nourriture et les soins médicaux. Actuellement plusieurs paroissiens ont fui Alep vers les autres villes, à Homs, dans
la Vallée des chrétiens, à Lattaquié et Tartous. Il ne reste que 275 familles qui espèrent revenir chez elles.
Actuellement, comme Alep est privée d'électricité, d'eau, de carburant pour se chauffer, et de médicaments, nous avons organisé un projet appelé Panier de la Montagne: tous les mois, nous donnons à chaque famille du blé, du riz, du beurre, des pâtes, de l'huile, des œufs... de même nous leur assurons 1000 litres d'eau et une aide pour les loyers (une chambre par famille).
Les activités religieuses et sociales n'ont pas arrêté : première communion, veillées évangéliques, chorale, sessions de couture, d'alphabétisation, d'informatique, recherche d'emploi pour les chômeurs, dispensaire et petite école maternelle.
Lettre du Père Michel Kandalaft -- Traduit par Claude ZEREZ
Cette paroisse est située dans le quartier pauvre au nord de la ville d'Alep. Elle compte 320 familles chrétiennes, 1867 personnes de tous les rites (arménien, chaldéen, maronite, syriaque...) et en majorité (80 %) grec melkite catholique dépendant du Mgr Jean Janbart, Métropolite d'Alep (Archevêque d’Alep). Le P. Michel Kandalaft s'occupe de cette paroisse. Il y avait plusieurs activités pastorales, culturelles, des groupes de jeunes (Scouts, JEC, JUC, JOC, La Légion de Marie, catéchisme...).
Le 29 mars 2013, le front de Nosra et l'Etat Islamique ont envahi le quartier, détruit l'église et le presbytère avec l'école. Les paroissiens ont tout quitté, ne gardant que leurs habits, et se sont réfugiés dans les centres d'accueil des couvents franciscains et carmélites, avec Caritas qui aide pour la nourriture et les soins médicaux. Actuellement plusieurs paroissiens ont fui Alep vers les autres villes, à Homs, dans
la Vallée des chrétiens, à Lattaquié et Tartous. Il ne reste que 275 familles qui espèrent revenir chez elles.
Actuellement, comme Alep est privée d'électricité, d'eau, de carburant pour se chauffer, et de médicaments, nous avons organisé un projet appelé Panier de la Montagne: tous les mois, nous donnons à chaque famille du blé, du riz, du beurre, des pâtes, de l'huile, des œufs... de même nous leur assurons 1000 litres d'eau et une aide pour les loyers (une chambre par famille).
Les activités religieuses et sociales n'ont pas arrêté : première communion, veillées évangéliques, chorale, sessions de couture, d'alphabétisation, d'informatique, recherche d'emploi pour les chômeurs, dispensaire et petite école maternelle.
Lettre du Père Michel Kandalaft -- Traduit par Claude ZEREZ
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